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Le libre arbitre ou comment faire face à sa responsabilité dans sa prise de décision

 

Point étymologie : du latin liber, libre, et de arbitre, qui dispose à son gré de…
Définition du Larousse : faculté qu’a la volonté de se déterminer, volonté non contrainte.
Le libre arbitre est l’entière liberté de faire ou ne pas faire, de choisir ou ne pas choisir, selon sa propre volonté.


Se libérer du bon ou du mauvais choix


Je pense qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais choix [^^]. Toutes les décisions engendrent une expérience et une prise de conscience à plus ou moins long terme, dans cette vie ou dans une autre.
Une phrase que j’écoute régulièrement autour de moi c’est : « Je suis d’accord, mais je n’ai pas le choix ! »
Nous avons toujours le choix, mais il y a des choix faciles et des choix difficiles. Évidemment, nous avons tendance à occulter celui qui nous paraît compliqué voire dangereux. C’est pourtant celui qui peut être libérateur et nous permettre d’être nous-mêmes. On pourrait presque dire que nous nous enfermons dans notre propre prison à cause de nos choix !
Le fait de ne pas choisir (le fait d’être dans le non choix) est également une forme de choix ! Ce dernier aura des conséquences, de la même manière qu’une décision qui semble être délibérée.
Face à une situation particulière, si je pense « cela ne me concerne pas », contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est une décision. Et elle aura des répercutions. La Vie se chargera alors de nous présenter un évènement qui nous poussera à sortir de notre zone de confort.


Être soi-même


Nous sommes libres de nos décisions même si nous croyons l’inverse. Je me suis rendu compte de cette vérité grâce au travail que j’effectue sur les mémoires de mes patients en séance.
Nous décidons de nous laisser influencer (ou pas) par des forces extérieures ou intérieures. Cela n’est pas facile car ces énergies peuvent prendre bien des formes pour nous conditionner, nous orienter ou nous contrôler.
Pour les forces extérieures, cela commence pas nos proches (attention, il ne s’agit pas de juger ceux qui nous entoure : eux-mêmes font des choix en fonction de leurs propres souffrances, de leur propre vision de la vie…) jusqu’à nos politiques en passant par nos collègues, nos patrons, la société, le groupe… Ces influences extérieures nous conditionnent directement ou indirectement.

 

Agir pour soi en acceptant les conséquences


Parfois nous agissons en fonction de ce que notre décision va provoquer dans notre entourage. Est-ce que cela va provoquer de la colère, de la déception, de la frustration, de la tristesse, une forme de rejet ?

Qu’attendent-ils de nous ?
Qu’en est-il de notre propre volonté ? Est-ce que c’est une décision juste pour nous ? Que voulons-nous vraiment pour nous-même ?


Voici un exemple simple d’influence de ces forces extérieures : la mode. Peu
importe que l’on parle vêtement ou smartphone, la question importante
c’est : pourquoi je veux acquérir cet objet ? Est-ce que c’est réellement
pour moi ? Est-ce pour ressembler aux autres, pour ne pas être rejeté ? Est-
ce que cela vient remplir un vide ?
Quand vous venez pour une séance Ostéofluidique, est-ce pour vous-même
ou pour faire plaisir à un proche ou votre thérapeute ?


Être responsable de ses choix


Concernant les forces intérieures, nous allons réagir en fonction de blessures plus ou moins anciennes qui ont conditionné la mise en place de protections.
Nous allons donc répondre à certaines paroles ou évènements avec ce moyen de défense.
Ces derniers nous font voir la réalité non pas telle qu’elle est, mais telle que nos souffrances nous la montrent. Ceci est lié à notre Moi, notre égo : nous nous laissons emporter par nos émotions qui répondent à notre place.
Nous avons des blessures mais nous ne sommes pas nos blessures !
Ces influences extérieures ou intérieures ne nous dédouane pas d’une réalité importante : notre responsabilité. C’est bien nous qui décidons d’agir de telle ou telle manière.
Donc s’il y a des conséquences difficiles à vivre, c’est bien nous qui en sommes la source. Ne cherchons pas un responsable à nos malheurs.

 

 

Se questionner et inviter à la réflexion


Qui sommes-nous si nous agissons toujours en fonction de ce que les autres vont penser ?
Qui sommes-nous si nous agissons en fonction de nos émotions ?
Possédons-nous notre propre identité ?
Comment existons-nous par rapport à tout cela ?
Être soi, c’est retrouver le pouvoir de dire non, en justesse, pas seulement pour se rebeller.
Êtes-vous prêts à faire vos choix en conscience ?

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